ÉOLIENNES GÉANTES : va-t-on défigurer la France pour rien ?

Article de Bernard DURAND extrait de la Tribune du 23-01-2019

Eoliennes géantes  : va-t-on défigurer la France pour rien ?

L'éolienne offshore dans le port de Saint-Nazaire.
L’éolienne offshore dans le port de Saint-Nazaire. (Crédits : Reuters)

Le choix économique de développer ces installations n’est pas justifié. Pire, comme elles doivent être fortement subventionnées, elles réduisent le pouvoir d’achat des Français. Par Bernard Durand, géochimiste des combustibles fossiles, ex-directeur de la division Géologie-Géochimie de l’IFPEN et ex-directeur de l’ENS de Géologie, membre du Collectif STA.

Partout en France, les éoliennes géantes polluent maintenant nos paysages et notre patrimoine historique. Des pays entiers sont déjà défigurés, comme la Somme ou le Nord-Est de la Charente-Maritime. Rien ne semble pouvoir arrêter ce massacre, malgré le nombre rapidement croissant de citoyens qui se révoltent. Bientôt, ce déferlement, cantonné jusqu’ici à terre, polluera aussi notre littoral et nos îles côtières. Dans dix ans, au rythme effréné de construction imposé par notre gouvernement et notre Parlement alliés des promoteurs, combien restera-t-il encore de Français hors des grandes villes qui auront encore la chance de ne pas vivre jour et nuit dans une cage d’éoliennes géantes ?

Complicité des élus locaux

Tout cela a lieu avec la complicité active ou passive de beaucoup d’élus locaux mais aussi de militants d’organisations se prétendant écologistes, autoproclamées défenseurs du climat. Celles-ci prétendent que l’éolien (et le solaire photovoltaïque), nous sont indispensables pour faire face à l’urgence climatique, mais aussi pour sortir du nucléaire. Nous aurions donc l’ardente obligation de les développer dans notre pays.

Éolien (et solaire photovoltaïque) ne peuvent pourtant rien pour le climat : les émissions de CO2 de notre électricité sont déjà très faibles, les plus faibles de tous les grands pays industrialisés, parce que nous utilisons pour la produire essentiellement du nucléaire et de l’hydroélectricité. Pour répondre à l’urgence climatique, c’est sur l’habitat et les transports, très émetteurs, qu’il aurait fallu faire porter l’effort. Cela n’a pas été fait, car les énormes sommes gaspillées pour l’éolien et le solaire ont tari les financements pour agir dans ces secteurs. Le choix de l’éolien et du solaire n’a donc fait qu’empêcher des actions réellement efficaces pour le climat, et très créatrices d’emploi, contrairement à l’éolien et au solaire. Ceux qui ont fait ce choix ont donc une lourde responsabilité dans ce retard !

Des centrales non pilotables

Éolien (et solaire photovoltaïque) ne permettent pas plus de fermer nos réacteurs nucléaires : leur puissance totale, donc leur nombre, nous est indispensable pour faire face aux périodes sans vent et sans soleil, fréquentes en particulier pendant les soirées d’hiver, quand notre consommation est maximale. Car tant qu’on ne saura pas stocker l’électricité en quantités suffisantes, et cela n’arrivera peut-être jamais, on ne peut pas remplacer des centrales électriques pilotables, c’est-à-dire des centrales obéissant à la volonté humaine, par des centrales qui ne le sont pas, comme les centrales éoliennes et solaires, qui n’obéissent qu’à la météo. Pour sortir du nucléaire, pilotable, on ne peut que le remplacer, à puissance totale égale, par des centrales pilotables à charbon ou à gaz, comme en a l’Allemagne. De ce fait, les émissions de CO2 de l’électricité produite par ce pays sont 10 fois les nôtres par kWh produit ! Est-ce cela que veulent pour notre pays nos intransigeants défenseurs du climat ?

Développer l’éolien et le solaire, c’est en fait ajouter à un réseau de centrales pilotables un réseau inutile de centrales non pilotables. Or cela rend l’électricité très chère, puisque :

– Le coût d’investissement en centrales électriques est augmenté : Il faudrait ajouter à notre puissance actuelle de centrales pilotables une puissance encore supérieure d’éolien et de solaire non pilotables pour produire avec ceux-ci seulement 30 % de notre consommation.

– A quantité d’électricité produite égale, éolien et solaire, non pilotables, font diminuer la production des centrales pilotables : Ces dernières conservant les mêmes charges fixes (salaires, coûts de maintenance…), leurs coûts au kWh augmentent.

– Pour faire fonctionner en harmonie les deux réseaux de centrales, il faut développer et renforcer le réseau électrique, ce qui a aussi un coût élevé.

Aussi bas que devienne le coût de production de l’éolien et du solaire photovoltaïque, ils feront donc quand même augmenter le coût de l’électricité, pour les raisons ci-dessus. Et si stockage il y a un jour, son coût s’ajoutera au coût de production.

Éolien et solaire photovoltaïque ne pourront donc jamais se développer sans de copieuses subventions de toutes sortes, comme cela est le cas en Allemagne où le coût de ce développement a été évalué à 525 milliards d’euros entre 2000 et 2025, et pourrait atteindre sur sa lancée 1.000 milliards d’Euros en dépenses cumulées * :

Augmentation des taxes

Intégrées au départ en France dans la taxe sur l’électricité appelée Contribution au service public de l’électricité (CSPE), ces subventions figurent maintenant sur le Compte d’affectation spéciale transition énergétique (CASTE) du budget de l’Etat, alimenté entre autres par une augmentation des taxes sur la consommation de carburants ! En 2018, la somme prévue au titre de l’éolien et du solaire photovoltaïque, y compris le remboursement partiel des sommes restant dues à EDF à ce titre par le gouvernement, est d’environ 7 milliards d’euros. Mais il faut ajouter, hors CASTE, le coût de l’augmentation des taxes dites d’acheminement et d’utilisation du réseau, dues au renforcement nécessaire du réseau électrique, mais aussi des subventions devenues nécessaires aux centrales pilotables pour éviter qu’elles ne mettent la clef sous la porte. Et aussi ajouter une taxe sur l’électricité de 2,7 centimes d’euros TTC, héritage de la CSPE, qui n’a pas été supprimée. Sans compter les défiscalisations, subventions déguisées et cadeaux de bienvenue accordés aux promoteurs par l’État et les collectivités ! Soit au total environ 20 milliards d’euros par an.

Cela représente 300 euros par Français et par an, soit pour un ménage moyen avec deux enfants une dépense de 1.200 euros, moitié taxes sur l’électricité, moitié taxes sur les carburants et subventions diverses. Mais ceux dont la consommation de carburants est la plus forte, ruraux et habitants des grandes banlieues très dépendants de leur voiture, qui forment les gros bataillons des gilets jaunes, sont bien plus impactés. Et aussi les petits retraités, qui doivent ainsi consacrer à l’énergie une part intolérable de leurs ressources. Le développement voulu par notre gouvernement et notre parlement alliés aux promoteurs conduira au doublement de ces sommes en 2025, et détruira globalement des emplois, parce qu’une grande partie, consacrée à l’achat d’éoliennes et de panneaux solaires à l’étranger, n’en sera pas dépensée en France. Les gilets jaunes ne sont pas près d’être rangés au placard !

L’électricité ne manque pas en France

L’électricité ne manque pas en France, et notre gouvernement souhaite en faire diminuer la consommation : pourquoi alors produire de l’électricité supplémentaire avec de l’éolien et du solaire, qui ne répondent ni à l’urgence climatique ni à la diminution de notre parc nucléaire ? L’éolien détruit aussi l’environnement rural, dégrade la santé des riverains et dévalue leurs biens immobiliers ! Détruire l’environnement pour quelque chose qui ne sert à rien, coûte très cher au consommateur, est antisocial parce qu’il accroit la précarité énergétique en France et détruit globalement l’emploi !

Supprimer toute subvention à ces électricités inutiles, c’est rendre du pouvoir d’achat aux gilets jaunes, ainsi qu’à beaucoup d’autres ! Il faut immédiatement stopper le ruineux éolien en mer, déjà prévu pour 25 milliards d’euros, plus 5 milliards pour la construction de lignes à haute tension !

Élus de tous bords, souhaitez-vous rester dans l’histoire comme ceux qui auront permis, par votre passivité ou votre complicité, de défigurer la France avec des éoliennes géantes ? Demandez d’urgence à notre gouvernement d’arrêter de berner vos électeurs et de leur faire les poches avec l’éolien et le solaire photovoltaïque au seul profit des promoteurs de ces énergies, et au détriment du climat, de l’environnement et des consommateurs, y compris les plus pauvres, dont les gilets jaunes.

LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE…

A l’initiative d’associations bourguignonnes.

Il s’agit d’envoyer tous la même lettre, le même jour (le mercredi 30 janvier 2019), au Président de la République

NB- Un courrier envoyé à la Présidence de la République est gratuit (donc pas de timbre).

AVIS A TOUTES LES ASSOCIATIONS   > REJOIGNEZ CETTE INITIATIVE

« Lettre au Président de la République »

Objet : Urgence climatique ou panique énergétique ?

Les principes de l’action

Inonder la présidence, démontrer que la colère est présente sur tout le territoire, sur toutes les configurations paysagères. Espérer que l’effet de masse constitué par un envoi en grand nombre depuis la France entière, sera déterminant pour que ce courrier soit lu et traité par le Président et les ministres concernés.

Une lettre unique et commune à tous  > si nous sommes réunis par ce courrier, cela prendra toute sa force, cela donnera de l’unité à notre action. texte joint 

Objectif > 36 000 lettres.  c’est à dire idéalement 1 par commune !  ou la faire adresser  par nos adhérents,  l’ensemble de nos associations couvrant le territoire, il convient de se fixer un objectif de 15 à 20 lettres par association 

En tête individualisé au nom personnel et ou de l’association,  signée nominativement 
Date d’envoi > UNIQUE et commune à tous le mercredi 30 janvier 2019, les lettres sont postées 

Soyons très nombreux, ce sera la force de ce message. Il faut percer tous les remparts de la communication envers le Président, pour être entendus.

Voici la proposition d’origine de Christophe NORMIER (Association Morvent en colère) :

Chers amis,

A un moment où le Président de la République a présenté la PPE, où le décret suite aux travaux du groupe LECORNU a été publié, où une expérimentation visant à supprimer l’enquête d’utilité publique va être mise en place, où le Président prône le dialogue suite aux événements récents et parle d’une société de confiance, il nous semble important de mener une action forte et concertée de toutes les associations.
Nous vous demandons de faire envoyer au Président, le même jour, une lettre individuelle et identique par tous vos adhérents (signée en leur nom) dont vous trouverez le texte ci-joint.
Certes, en fonction de vos situations locales vous pourriez être tentés d’ajouter des compléments ou modifier cette lettre qui reprend des éléments qui nous concernent tous. Pour que cette action ait un réel impact il faut que ce soit le même texte qui soit envoyé depuis nos 36 000 communes, le même jour.
Nous pensons que plus tôt cette action sera entreprise mieux ce sera, mais nous devons tenir compte de la situation actuelle et du délai de réalisation/coordination d’une telle action. C’est pour cela que nous pensons que cette lettre pourrait être envoyée le 30 janvier 2019.
Au jour indiqué, vos adhérents posteront la  même lettre qu’ils auront signée en leur nom, depuis la poste de leur commune (ou de là où ils se trouvent le 30 janvier), l’envoi en courrier simple adressé à l’Elysée est gratuit. N’hésitez pas à prendre la liberté de la faire envoyer aussi par tous sympathisants même non adhérents.
Concomitamment à cet envoi, nous demandons à la FED et à Vent de Colère d’envoyer une copie de cette lettre au 1er ministre, au Ministre de l’Ecologie et aux médias nationaux.

Au nom de votre association nous vous demandons d’envoyer, une copie de cette lettre au Président de votre conseil régional, aux présidents des conseils départementaux, aux Préfets, aux présidents de ComCom, aux maires des communes, aux sénateurs et députés qui vous concernent, ainsi qu’aux médias régionaux avec lesquels vous êtes en contact. Peu importe que ces personnes reçoivent plusieurs lettres identiques de diverses associations.
Nous comptons sur vous car seule une action groupée, concertée et d’envergure nous permettra de nous faire entendre.
Merci de nous faire part de votre accord par retour à l’adresse mail suivante morventencolere@gmail.com
Bien évidemment nous vous demandons de ne pas faire de diffusion de cette action avant sa réalisation. Les promoteurs éoliens pourraient éventuellement préparer des contre-feux.
Avec mes (nos) amitiés

A l’initiative d’associations bourguignonnes

Christophe NORMIER
Président de Morvent en Colère  58230 Saint Agnan   
morventencolere.org

Voici le modèle de la lettre à envoyer.

Vous pouvez la recopier à la main ou sur votre clavier d’ordinateur :

Inscrivez en haut à gauche vos coordonnées (Nom, Prénom, Adresse)

Écrivez en haut à droite le nom et l’adresse du destinataire :

Monsieur le Président de la République

Monsieur Emmanuel Macron

Palais de l’Elysée,

55 Rue du Faubourg-Saint Honoré

75008 Paris

Voici le corps de la lettre :

Objet : Urgence climatique ou panique énergétique ?

Saint Agnan le 30 janvier 2019

Monsieur le Président,

Lors de votre déclaration du 27 novembre 2018, vous avez souhaité, compte tenu de « l’alarme environnementale », mettre en place une « grande concertation de terrain sur la transition écologique et sociale ».

Votre décision de multiplier par trois le nombre d’éoliennes terrestres (8 000 à ce jour), ne se justifie pas : les chiffres montrent que l’éolien terrestre fait augmenter la production de CO2. Les chiffres fournis par RTE le constatent. Fatale, non pilotable, l’énergie issue des éoliennes requiert un complément de production assuré par les énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) toutes émettrices de CO2.

La puissance disponible des EnR (éolien et solaire) a augmenté de 47 % sur quatre ans en France, parallèlement au cours de ces quatre mêmes années la production de CO2 liée à la production électrique a augmenté de 75 %. L’exemple du mix énergétique allemand recherchant comme nous la forte réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, ne fait que confirmer le constat que plus le parc d’aérogénérateurs croît, plus il y a d’émission de CO2.

Vous avez décidé à travers votre politique en faveur des EnR, de la doter de près de huit milliards d’euros par an. Par captation de ces dotations, les promoteurs privés, loin de l’enjeu écologique, ont mis la main sur ce budget. Cela représente plus de cent vingt et un milliards d’Euros engagés par l’Etat sur quinze ans (rapport 2018 de la Cour des Comptes). Le mix énergétique français est tel qu’agir sur la part de CO2 relevant de l’électricité, c’est agir sur le plus faible des enjeux. Les sources majeures de production de CO2 en France sont l’habitat (plus de 40 %), les transports et l’industrie (plus de 40 %). Pour agir sur 40 % des gaz à effets de serre, l’amélioration de l’habitat ne sera dotée en 2019 que de 874,1 M€ (budget de l’ANAH). Il en est de même en matière de rationalisation des transports routiers et le redéploiement de solutions ferroviaires.

Nous nous interrogeons donc sur la bonne orientation de l’effort de l’Etat.

Nous suggérons que ces sommes gigantesques soient basculées vers les transports, l’industrie et l’habitat, investis pour communiquer sur les économies d’énergie et dans la recherche. Des économies de 7 à 8 milliards par an permettraient d’embaucher et de payer immédiatement de l’ordre de 30.000 à 40.000 nouveaux jeunes chercheurs sortis de nos écoles. Il s’agit d’offrir à la France une puissance d’innovation retrouvée.

L’alarme environnementale concerne aussi la biodiversité. Celle-ci a fait l’objet d’une alerte en provenance de nombreux scientifiques, alerte relayée par votre gouvernement qui a fait de 2018 l’année de la biodiversité. Les aérogénérateurs sont des atteintes réelles et importantes à la biodiversité.

L’implantation d’aérogénérateurs en forêts, déboisées partiellement alors qu’elles sont le meilleur piège à CO2, est une lourde erreur.

Les aérogénérateurs détruisent le patrimoine paysager, dont nous ne sommes que les dépositaires et qui sont une des sources majeures du tourisme français. Ces « fermes éoliennes » ou plutôt ces zones industrielles d’aérogénérateurs font fuir le touriste. En multipliant par trois, plus aucun territoire ne sera épargné. Rappelons en outre que les communications actuelles des neurosciences font le lien entre santé et paysages.

Les projets d’aérogénérateurs font l’objet de contestation dans 70 % des cas. Nous nous interrogeons sur la place donnée au dialogue. Vous testez la suppression de l’enquête publique, vous avez, par décret, supprimé un niveau de juridiction. Vous souhaitez voir émerger une société de confiance. Dans le domaine des EnR, nous ne pouvons que constater le non-respect de ce dialogue.

Avec le déploiement de ces zones industrielles, la charte de l’environnement, qui est partie intégrante de la Constitution, est malmenée. Comme cela a été demandé par l’Académie de Médecine, l’ANSES, l’OMS, Il y a lieu de faire progresser l’état des connaissances. Pour lever les doutes sur l’impact sur la santé, le principe de précaution devrait être mis en œuvre immédiatement et engager les études correspondantes sans délai. Rappelons que de nombreuses études internationales démontrent l’effet néfaste sur la santé humaine et animale des infrasons produits par les éoliennes.

Dans la concertation que vous voulez mettre en place, nous vous demandons d’inclure les centaines de milliers d’adhérents de nos associations réparties sur tout le territoire pour la défense de l’environnement.

Nous partageons votre vision de la situation environnementale et de la fracture territoriale. Agissons de manière cohérente avec une politique au service de la baisse du CO2, et non une politique où les subventions ont été dévoyées par des financiers qui n’ont que faire de l’environnement.

C’est dans ce contexte que nous vous demandons, Monsieur le Président :

  • D’instaurer des évaluations récurrentes de la performance du déploiement des énergies renouvelables, notamment les éoliennes, sous les aspects écologiques, bilan CO2, financiers… ,
  • D’être associés à la concertation que vous voulez mettre en place,
  • Que l’Etat assure le financement de la recherche sur les énergies, finance l’amélioration de l’isolation des habitations, engage des actions visant à baisser la production de CO2 dans les transports et incite aux économies d’énergie.

Vous comprendrez, Monsieur le Président, que ces aérogénérateurs s’avèrent être une mauvaise réponse à une question mal posée. La Pologne pays le plus pollué d’Europe vient d’en faire le constat. A la vieille de la COP 24, le Premier Ministre, a annoncé la fin de l’éolien terrestre : l’éolien « n’était pas bon pour les citoyens polonais et pour l’économie polonaise ».

Souhaitant que 2019 soit une année faste pour la France, pour la défense de notre avenir et de celui de nos enfants, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre plus haute considération.

N’oubliez pas de signer…en votre nom ou celui de l’association que vous représentez …

RASSEMBLEMENT CONTRE L’ESCROLOGIE ÉOLIENNE…………………………………………………………………………… TOUS À PARIS LE SAMEDI 9 FÉVRIER !…

Cette manifestation a aussi été relayée par la FED et de nombreuses associations qui se battent contre l’éolien industriel.

L’idée est excellente… car la Tour Montparnasse est à peu près de la même hauteur que les éoliennes des projets que nous combattons…

Rassemblement contre l’Escrologie Éolienne

Samedi 9 février 2019 de 11:00 à 13:00
Tour Montparnasse, 33 avenue du Maine, 75015 Paris

Contre l’escrologie éolienne
« Venez avec une écharpe en travers, comme les écharpes des maires. De préférence blanche ou très claire. parce qu’on l’a en travers ! »

Par Sioux Berger
Écrivain aux Éditions Hachette, elle réalise des reportages-témoignages filmés et écrits sur les conséquences néfastes de l’éolien.

Sioux Berger
Sioux Berger

Non aux monstres éoliens : Rendez-vous au pied de la tour Montparnasse le samedi 9 février à 11 heures.

Cette fois, y’en a marre. 240 mètres en projet dans l’Allier, et les citadins qui se moquent de nous en pensant qu’on veut juste pas « d’un truc qui fera pas beau dans notre jardin ». Ce truc, comme ils disent, c’est la taille de la tour Montparnasse. Et si on veut que les journalistes télé réagissent, parlent de nous, fassent changer l’opinion si favorable à l’éolien, eh bien il faut aller là où les gens ne se rendent pas compte de ce que c’est. Alors on prend tous nos petites jambes et on va le leur dire, en leur montrant du doigt la tour Montparnasse.

Qui veut venir ? Moi j’y vais, avec ma caméra et mon stylo.

Faites passer le message !

PS : pour le costume, une écharpe blanche, comme les écharpes des maires. C’est nous, la France, qui l’avons « en travers », la France où on peut mettre n’importe quoi sans que personne ne s’en aperçoive. Le fameux Trifouillis-les-Oies.

Bonjour à tous, vu l’ampleur que prend ce rassemblement à venir témoigner, je précise que :

  • le rassemblement va être déclaré en préfecture.
  • mieux vaut prévenir que guérir : au cas où des personnes mal intentionnées voudraient troubler notre joie de chanter l’amour de nos régions et de les défendre, un groupe de « veille et surveillance » va être mis en place. Il me faut dix volontaires environ. Plutôt des messieurs, genre « qui en impose en douceur ! ».

Rendez-vous au pied de la tour Montparnasse le samedi 9 février de 11 heures à 13 heures.

Les promoteurs installent à présent des éoliennes de 200 à 240 mètres de haut, c’est la taille de la tour Montparnasse.

Venez vous exprimer au micro de Sioux Berger, écrivain, qui recueille des témoignages dans la France entière.

Ensemble, nous pouvons faire comprendre à ceux qui ne vivent pas dans nos villages quel massacre écologique nous vivons.

En signe de reconnaissance, portez une écharpe blanche, en travers de votre manteau, comme celle des maires.

Plus d’informations sur la page Facebook de Sioux Berger :

→ Rassemblement contre l’Escrologie Éolienne

Rassemblement contre l'Escrologie Éolienne

VOTONS POUR LA FIN DES SUBVENTIONS DANS L’ÉOLIEN !…

Je relaye ici un message de Thierry Bonne, d’Asso 3D, qui nous invite (en cliquant sur le lien internet contenu dans le message) à aller sur le site du CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) et à voter pour une proposition de suppression des subventions dans l’éolien. Il est clair que la fin des subventions dans l’éolien mettrait fin … à l’éolien lui-même !!!…

Tous à vos claviers… Le but étant d’obtenir un maximum de vote pour cette proposition.

NB – Attention… La date limite pour le vote est fixé au 4 janvier 2019.

Voici le message :

Bonjour,

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a lancé le 15 décembre 2018 une consultation en ligne, ouverte aux citoyens « avec ou sans gilet jaune ».

Une proposition de suppression des subventions dans l’éolien a été déposée le 15 décembre 2018 par Louis Marin.

Nous vous remercions de voter pour cette proposition et de la relayer au plus grand nombre.

Objectif : un record de vote pour cette proposition  https://participez.lecese.fr/projects/avec-ou-sans-gilet-jaune-citoyennes-et-citoyens-exprimez-vous/collect/depot/proposals/fin-des-subventions-dans-leolien

Calendrier :
– Dépôt : 15 déc. 2018 – 4 janv. 2019
– Analyse et synthèse des contributions : 5 janv. 2019 – 15 janv. 2019
– Réflexion du CESE : 16 janv. 2019 – 31 mars 2019
– Vote de l’avis : 1 mars 2019 – 31 mars 2019

——————————————————————————————————————-

PS- Comme vous le constaterez, avant de pouvoir voter, il faut d’abord s’inscrire sur le site et confirmer son adresse mail.

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE COÛTE (DÉJÀ) 50 MILLIARDS PAR AN !…

Article de Michel GAY tiré de Contrepoints du 21-12-2018.

Bonne lecture…et Bonnes Fêtes de fin d’Année !…

———————————————————————————————————————-

La transition écologique coûte (déjà) 50 milliards par an

L’impasse technique et financière des énergies renouvelables était prévisible et prévue. Mais il semble impossible aux élus de la République de s’opposer à une idée dans l’air du temps.

Par Michel Gay.

La transition écologique, et notamment la transition énergétique fondée sur l’éolien et le photovoltaïque, est une grande illusion qui coûte aux Français plus de 50 milliards d’euros par an, via des taxes environnementales. Cette somme colossale n’est d’aucune utilité pour le climat. Elle sert principalement à enrichir des lobbies, voire parfois des mafias… Le tableau récapitulatif des « principales » taxes environnementales (ce qui laisse supposer qu’il y en a d’autres) est livré à la suite de cet article.

La pensée magique et l’illusion

Il s’agit d’une de ces périodes bizarres et récurrentes de l’Histoire où un peuple entier est séduit par la pensée magique d’une poignée d’idéologues sourds et aveugles… jusqu’à se réveiller brutalement (Gilets jaunes) devant les réalités.

Dans les années 1970, des millions de personnes ont vu Uri Geller tordre des cuillères par la seule force de sa pensée. Cette mystification mondiale a duré jusqu’à ce que James Randi, un démystificateur de phénomènes paranormaux, puis Gérard Majax en 1986, révèlent les astuces et trucages du magicien.

James Randi avait alors déclaré : « Je suis opposé à tous les charlatans. Une illusion est une illusion et il faut le dire« .

Malgré ces révélations, beaucoup de crédules, y compris des scientifiques, ont continué à croire aux pouvoirs surnaturels de Geller. En 2008, Uri Geller admettra qu’il n’était qu’un illusionniste qui voulait faire du show.

Daniel Hillis, un scientifique américain, également magicien amateur a expliqué pourquoi certains scientifiques peuvent être particulièrement naïfs devant les Geller et autres charlatans qui sévissent dans le monde : « Meilleur est un scientifique, plus il est facile de le tromper. Les scientifiques sont méthodiques et honnêtes. Ils ne savent pas jusqu’à quel point certains magiciens peu scrupuleux s’abaissent pour les berner. Ils ne sont pas entraînés à la tromperie délibérée« .

L’histoire se répète

Des millions de personnes croient aux affirmations de bonimenteurs vantant les capacités mirifiques des énergies renouvelables censées succéder aux énergies fossiles.

Résultats :

– des lobbies, voire des mafias, se sont enrichis grâce aux généreuses subventions publiques en France et en Europe ;

– des peuples entiers se sont appauvris comme en Espagne, en Italie, en Allemagne, et bientôt aussi en France ;

– des rentiers se sont ruinés dans des investissements hasardeux qui se sont terminés par de retentissantes faillites de sociétés éoliennes et photovoltaïques, surtout en Allemagne. Cette dernière s’interroge sur sa désastreuse expérience des EnR après avoir engagé des centaines de milliards d’euros.

Malgré les avertissements de l’Académie des sciences, des élus intoxiqués par la propagande antinucléaire, et déconnectés de la réalité, continuent à croire en ces chimères.

La réalité du désastre économique du développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques est maintenant établie partout en Europe, y compris en Pologne, le pays d’accueil de la grande messe annuel sur le climat (COP 24).

Pourtant, ce constat ne leur saute toujours pas aux yeux et leur persévérance dans la bêtise confine à l’entêtement idéologique.

Il est vrai que la loi de Brandolini (un informaticien italien) stipule que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter une idiotie est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour la produire ». Une réfutation sérieuse ne peut se faire en une seule phrase. Il faut expliquer et référencer. C’est aride, barbant, long et compliqué.

De plus, le courageux qui tente d’apporter du bon sens et des faits vérifiables est souvent soupçonné d’être lui-même un lobbyiste, de défendre son pré carré, ou de ne pas « penser à nos enfants ».

Une impasse technique et financière

L’impasse technique et financière de ces énergies renouvelables était prévisible et prévue. Mais il semble impossible aux élus de la République de s’opposer à une idée dans l’air du temps, surtout si elle offre du rêve à leurs électeurs. Pour les flatter, ils ont envie de croire à ce conte de fée enjolivé par des idéologues et des commerciaux.

Vivre du soleil et du vent ! En voilà une bonne idée ! Surtout si on y ajoute un peu d’amour et d’eau fraîche… C’est quand même plus simple à expliquer, plus valorisant à promouvoir, et plus séduisant que le nucléaire si compliqué.

Malheureusement, l’ensemble des lois de la physique, c’est-à-dire la simple réalité, a toujours été impitoyable pour les rêveurs.

Ce projet insensé de transition énergétique reposant principalement sur l’éolien et le photovoltaïque, est une aberration technique avec un coût inaccessible qui se traduit déjà en drames financiers et humains.

La véritable transition énergétique en France commence par l’arrêt de cet immense gâchis et par mettre en place une société décarbonée fondée sur l’électricité nucléaire qui succédera progressivement aux énergies fossiles dans les logements et les transports.

L’aventure folle et sans issue du développement de l’éolien et du voltaïque qui a déjà englouti plusieurs dizaines de milliards d’euros en pure perte, retarde le financement de véritables moyens productifs d’avenir par effet d’éviction.

Cette fascination mortelle pour les énergies renouvelables (hors barrages) est la grande illusion mortifère de ce début du siècle.

Les principales taxes environnementales en 2016
Nom de la taxeRecettes 2016 (en millions d’euros)Classification Eurostat
Taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE)28 456Énergie
Contribution au service public de l’électricité (CSPE)8 264
Taxes locales sur l’électricité1 588
Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER)1 592
Taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN)1 104
Autres taxes énergétiques1 310
Taxe sur certificats d’immatriculation (cartes grises)2 187Transport
Taxe additionnelle sur les assurances automobiles996
Taxe due par les concessionnaires d’autoroute599
Taxe sur les véhicules de société542
Taxe de l’aviation civile410
Autres taxes sur les transports1 167
Redevances pollution eau1 960Pollution
Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) (déchets, pollutions atmosphériques…) hors TGAP carburant654
Redevances prélèvement eau385Ressource
Autres taxes sur les ressources22
Total (champ Eurostat)51 235
Taxe et redevance d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM et REOM7 384Hors champ Eurostat
Source : tome I des voies et moyens du projet de loi de finances 2018, données de la direction générale des douanes et droits indirects.

DERNIÈRE MINUTE…TOUS À BOURDEILLES LE JEUDI 13 DÉCEMBRE !…

Germinal PEIRO sera demain, jeudi 13 décembre, à 18h, à la Salle des Fêtes de Bourdeilles. Même si le Conseil Départemental n’est pas décideur en matière d’autorisation de projets éoliens, c’est l’occasion de faire entendre notre point de vue sur le dossier « Implantation d’éoliennes industrielles géantes dans nos campagnes »…

jeudi 13 décembre 2018, 18h

Salle des fêtes, Bourdeilles

Germinal Peiro, président du Conseil départemental et les élus départementaux se rendront sur l’ensemble du territoire pour une série de rencontres citoyennes afin de présenter, à mi-mandat, la politique mise en œuvre par la majorité départementale et les actions à venir. Les dix premières rencontres auront lieu du 4 octobre au 13 décembre, les suivantes seront organisées à partir du mois de mars 2019. Ces rencontres seront suivies par un apéritif autour de produits locaux.

SIGNONS TOUS LA PÉTITION DE LA FED !…

L’étau se resserre encore un peu plus pour nous et les derniers décrets et projets de décrets font la part de plus en plus belle aux promoteurs éoliens…

Signons tous la pétition de la FED !…

A quand une manif en « Nouvelle Aquitaine » ?…

Paris le 10 décembre 2018
>
> PÉTITION NATIONALE FED
>
> Suite à l’annonce du Président de la République Emmanuel Macron de tripler le nombre d’éoliennes terrestres et de le  porter à 24.000 contre 8.000 actuellement
Nous sollicitons votre signature pour dire NON  aux  décrets liberticides de François de Rugy, instituant une justice d’exception pour les éoliennes, portant  un coup mortel à l’ensemble des associations loi 1901 et privant les citoyens du droit fondamental de se défendre gratuitement en justice en première instance aux Tribunaux administratifs.
>
> Cliquez ici pour aller sur le site de la pétition FED ( une fois que vous avez signé, vous recevrez un mail pour confirmer votre signature avecun lien 
> N’oubliez pas de cliquer sur ce lien, pour que votre signature soit prise en compte)
>
> Rappel
> Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable 
> Paris le 4 décembre  2018    

>
> ÉOLIEN TERRESTRE SUPPRESSION DES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS (TA)A l’heure où les Français réclament plus de démocratie, d’égalité, de justice et de transparence, François de Rugy, Ministre d’État, ministre de la Transition écologique fait le contraire et il les méprise.
>
>Par un décret, précédemment étudié par la commission Lecornu et  publié  le 1er décembre 2018(1) , il  institue une justice d’exception en privant les citoyens du droit fondamental de se défendre gratuitement en justice en première instance aux Tribunaux administratifs contre l’installation d’ éoliennes.
>
>Pour les éliminer totalement, le décret stipule en plus que la durée légale sera réduite de 4 mois à 2 mois, pour qu’ils n’aient même plus le temps d’étudier le dossier du «permis de construire simplifié » signé par le Préfet et baptisé « autorisation unique » .    
>
> Ce décret liberticide, non démocratique, est contraire aux valeurs de la République et il constitue une atteinte fondamentale aux droits des associations loi 1901.
>
>Il  fait suite aussi à  la décision de François de Rugy de supprimer les enquêtes publiques, et  démontre que,  face à l’exaspération de victimes de ces machines,  au lieu  de les écouter, sa seule réponse est de  les museler définitivement.    
>
> Ce décret complète les  annonces du Président de la République, Emmanuel Macron, qui a décidé de multiplier par trois le nombre d’implantation d’éoliennes terrestres dans les territoires ruraux, soit 18.000 nouvelles machines.      
>
> Comment le gouvernement peut-il vouloir instituer une « société de confiance » et de solidarité en réduisant les droits des associations et des citoyens sur des projets ayant une incidence sur leur vie quotidienne et leur environnement ? 
>
> La Fédération Environnement Durable a décidé de déposer des recours juridiques notamment en Conseil d’Etat pour faire annuler ce décret.  Elle appelle  toutes associations et les citoyens à la rejoindre dans ce combat.          
>
> La régression irréversible de l’environnement et des droits fondamentaux est  « En Marche ».           
>
> Contact presseJean-Louis Butré       
> contact@environnementdurable.net
> 06 80 99 38 08

Cet email contient des images , si vous ne les voyez pas ouvrez votre navigateur internet et copiez le lien de cette page

UN DÉCRET SIGNÉ TOUT EN CATIMINI…, QUI BAFOUE LA DÉMOCRATIE !…

Extrait du journal « Valeurs Actuelles » et publié par la FED, un article à propos de ce décret assassin publié (en catimini) le 1er décembre (et oui en plein mouvement des « Gilets Jaunes » qui réclament plus de démocratie !… merci François de Rugy !!!)

ouvrez votre navigateur internet et copiez le lien de cette page



 LETTRE D’INFORMATION :  8 décembre 2018 

Gilets jaunes : Ce décret signé en douce qui bafoue la démocratie
Par Mickaël Fonton
Publié le 05/12/2018 à 16:29 
En pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement a décidé de compliquer encore davantage la vie de ceux qui s’opposent à l’implantation de nouveaux parcs éoliens dans les campagnes. Un déni de démocratie.

S’il y a des gilets jaunes  qui, dans leurs campagnes, subissent les nuisances d’éoliennes et, après les promesses de Macron d’en tripler le nombre, redoutent d’en voir s’installer d’autres, la nouvelle suivante risque fort de décupler leur colère : par un décret publié au Journal officiel le 1er décembre – oui, le 1er décembre, il y a quatre jours, alors que les manifestants étaient plutôt en droit d’attendre un geste d’apaisement du gouvernement – François de Rugy vient de couper aux citoyens le moyen le plus simple de manifester leur opposition à tout nouveau projet d’implantation.
A l’heure où, par milliers, ces habitants des campagnes s’évertuent à réclamer un peu plus de démocratie, d’égalité, de justice, en un mot un peu plus de considération, un Ministre d’État fait exactement le contraire et leur dit, en substance : «vous n’en pouvez plus des travaux, des pylônes, des pales, des câbles électriques ? Eh bien vous en aurez d’autres, et vous n’y pourrez rien ! » Si ce n’était pas si tragique, on songerait à la réplique de l’infâme Salluste, dans La folie des grandeurs : « la récolte a été très mauvaise, alors il faut payer le double ! » 
La forfaiture, évidemment, a pris le langage du droit, de la technique. Il faut être juriste, conseiller d’État ou spécialiste du sujet pour la déceler. C’est encore un acte de mépris du gouvernement, qui sait bien que les gilets jaunes n’ont ni le temps, ni les moyens de décrypter ce genre de littérature. Que dit donc ce décret ? Deux choses très simples : que les Tribunaux administratifs ne seront plus compétents pour juger des recours contre l’implantation d’éoliennes (article 23). Il faudra désormais passer par les Cours d’appel – qui sont souvent plus éloignées et qui, surtout, sont payantes. Une façon de tordre le cou aux petites associations locales, majoritairement démunies. 
Et que, pour plus de précaution, le délai légal de protestation sera ramené de quatre mois à deux (article 24). Il faudra donc aller très vite pour étudier les centaines de pages du dossier du permis de construire et, éventuellement, décider d’engager la bataille. On souhaite bon courage aux maires ruraux et à leurs administrés. Dans l’affrontement du David citoyen contre le Goliath des marchands de vent, le gouvernement a décidé que David se battrait à mains nues et les pieds entravés. Telle est, sans doute, sa conception d’une transition écologique « juste » et « solidaire ».  

 » Je ne sais pas si c’est de l’inconscience ou de la provocation, fulmine Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED). La seule réponse du gouvernement face à l’exaspération de victimes de ces machines est de  les museler définitivement. J’ignore où va aller le mécontentement qui traverse actuellement le pays mais quand je vois que je dois calmer mes propres militants, qui ne sont pas des énervés, je me dis que ça peut aller très loin. Une chose est sûre : nous allons nous battre comme des chiens »
CordialementJean-Louis Butré
PrésidentFédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net  
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

APPEL À UN MORATOIRE GÉNÉRAL ET IMMÉDIAT SUR L’ÉOLIEN TERRESTRE !…

Un appel plus que justifié de nos amis de « Vent de Colère »… appel qui a tout le soutien de VIAPL !…

——————————————————————————————————————-

Vent de Colère ! 3 décembre 2018 France

Appel à un moratoire général et immédiat sur l’éolien terrestre

Le triplement de la puissance éolienne installée conduirait à l’implantation, sur les sites existants et sur de nouveaux, d’environ 15 000 machines industrielles gigantesques dans les espaces naturels et agricoles qu’une démarche écologique devrait au contraire protéger.

Moratoire sur l’éolien

Communiqué de presse de Vent de Colère !

Vent de Colère !
Fédération Vent de Colère !

La Fédération Vent de Colère qui milite depuis 15 ans pour que la transition énergétique ne se fasse pas au détriment des habitants, des paysages et de l’environnement, prend acte avec satisfaction de plusieurs éléments annoncés par le Président de la République dans son discours du 27 novembre dernier relatif à la stratégie et à la méthode pour la transition écologique, en particulier :

  • la volonté de concertation, le souhait que toutes les associations intéressées puissent participer,
  • l’affirmation que la transition ne devait pas se faire à n’importe quel prix, mais qu’elle doit prendre en compte les sensibilités et une logique paysagère,
  • le refus d’une transition écologique qui rendrait encore plus difficile la situation des habitants des zones rurales ou périurbaines,
  • l’affirmation que la transition écologique doit se faire avec le souci des dépenses publiques et du pouvoir d’achat des français : « L’Europe de l’énergie, ce sont des factures allégées pour tous les Français. ».

Dans ces conditions, l’association Vent de Colère est stupéfaite que le Président de la République annonce dans le même discours un triplement de l’éolien terrestre à l’horizon 2030. Cet objectif est en effet en contradiction totale avec la plupart des points évoqués plus haut.

Il faut rappeler que l’éolien :

  • est inefficace car peu productif: malgré tous les avantages et les subventions reçues depuis 20 ans qui ont représenté près de 10 milliards d’euros, l’électricité produite par les éoliennes ne représente que 4,5 % de la production électrique totale de la France,
  • est inefficace car sa très forte intermittence ne permet pas le fonctionnement normal d’une économie moderne,
  • est inefficace contre le CO2 comme le montre l’exemple de l’Allemagne où la production électrique est 8 fois plus polluante qu’en France,
  • est inutile car la production d’électricité française est globalement excédentaire,
  • est coûteux, 1,1 milliard d’euros de subventions reçues en 2017, prélevées sur la taxe sur les carburants routiers ! Et le projet de PPE prévoit d’augmenter encore ces subventions !
  • est destructeur de l’environnement et du cadre de vie des français : souvent trop proche des villages ou ailleurs en crête, en forêt, dans les parcs naturels régionaux. De nouveaux projets proposent de construire des éoliennes de 245 mètres de haut alors que la distance minimum légale aux habitations reste 500 mètres.

Le triplement de la puissance éolienne installée conduirait à l’implantation, sur les sites existants et sur de nouveaux, d’environ 15 000 machines industrielles gigantesques dans les espaces naturels et agricoles qu’une démarche écologique devrait au contraire protéger.

La Cour des Comptes dans un rapport de mars 2018 dénonce le coût exorbitant et l’inefficacité des énergies renouvelables intermittentes que sont l’éolien et le photovoltaïque. Elle demande un rééquilibrage des soutiens vers les EnR thermiques. L’association Vent de Colère appelle donc le nouveau Haut Conseil au Climat à suivre ces sages recommandations et à demander un moratoire général et immédiat sur l’éolien.

Communiqué de presse de Vent de Colère !

LE  » DÉCRET LECORNU  » EST FINALEMENT PUBLIÉ !…

Cela devait arriver et était d’ailleurs attendu par nombre de promoteurs éoliens !…
Décret n° 2018-1054 du 29 novembre 2018 relatif aux éoliennes terrestres, à l’autorisation environnementale et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit de l’environnement.

Il reste un seul niveau de juridiction et il y a cristallisation des moyens 2 mois après le 1er mémoire en défense …Le gouvernement se donne sans attendre les moyens de tripler la puissance installée… et ce n’est qu’un début !!

Voilà qui devrait décider AboWind à dégeler le projet de la Queue d’Âne…A quand l’enquête publique ?

Il va être temps de faire des dons à l’association pour que nous puissions payer nos avocats !…

 

Voici le lien pour lire ce décret :

Décret Lecornu joe_20181201_0278_0002

DISONS « NON » AU PROJET DE DÉCRET EN FAVEUR DE LA SUPPRESSION DES ENQUÊTES PUBLIQUES !!!…

Un message très important de la FED.

Attention, il n’y a que jusqu’au 11 décembre pour donner un avis et dire non à ce projet de décret scandaleux et anti démocratique !…Tous à vos claviers !…

  

Aux membres de la Fédération Environnement Durable
TRÈS IMPORTANT

Dites NON au scandale de la suppression des enquêtes publiques sournoisement mis en place par François de Rugy

A l’heure où le président de la République, Emmanuel Macron, annonce le triplement de l’implantation d’éoliennes dans les territoires ruraux, ce  qui va conduire au doublement  du prix de l’électricité des ménages,  le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, programme de son côté la suppression de l’enquête publique notamment pour l’implantation des projets industriels éoliens en publiant discrètement  un projet  de « décret d’expérimentation en Bretagne et Ile de France » qui la remplace par « de simples consultations par voie numérique ».

Ce projet de décret est en réalité un point d’étape vers la suppression totale des enquêtes publiques préalables aux décisions des préfets sur tout le territoire

Après avoir tenté d’éliminer les citoyens, par une  tentative de suppression de Tribunaux administratifs  (commission Lecornu), ce qui avait provoqué un déluge de protestations, le gouvernement rompt encore plus maintenant l’équilibre des droits entre les riverains impactés par les nuisances sonores, visuelles et paysagères des éoliennes,  et les promoteurs éoliens.

Ce projet est  d’autant plus scandaleux que   l’évaluation environnementale,  se fait  par le biais d’études d’impact initiées et  payées  par les promoteurs éoliens fortunés alors que les services techniques compétents de l’Etat chargés de les contrôler, voient leurs effectifs et leurs budgets  se réduire  à des « peaux de chagrin » et qu’ils sont de plus en plus engloutis  par les milliers de  dossiers.

Comment le gouvernement peut-il vouloir instituer une Société de confiance et cyniquement réduire  la participation du public sur les projets ayant une incidence sur leur vie quotidienne et leur environnement ?

L’Etat français manque ainsi à toutes ses obligations internationales et européennes, dont  la Convention d’Aarhus, lesquelles imposent le respect des droits d’information et de participation honnête du public aux décisions ayant une incidence environnementale.

Pour bafouer encore plus les droits des riverains le Ministère de la transition écologique et solidaire  « sollicite les citoyens numériquement »  pour donner un avis  sur ce projet de décret et cela sur une très courte période du 22 novembre au 11 décembre.       

Le Ministère de l’environnement  qui se targue depuis des lustres de démocratie participative,  tente d’éliminer par cette voie de consultation discrète et uniquement « numérique » les personnes principalement concernées, c’est-à-dire  tous ceux qui n’ont, pas accès à internet et qui habitent  dans des zone rurales isolées.

Il se débarrasse aussi de  tous ceux qui ne sont pas encore « numériquement branchés »  et qui  redoutent ces nouvelles technologies,  soit qu’ils soient âgés,  soit qu’ils n’aient pas les moyens de se payer le   matériel informatique,  les abonnements nécessaires et la formation de plus en plus complexe .

La régression irréversible de l’environnement en France est « En Marche ».

La FED appelle tous ses adhérents et sympathisants à refuser ce projet de décret.

Pour cela  il suffit de cliquer sur le lien suivant , de lire  les commentaires, et de donner un avis et de dire NON  au Ministère de la transition écologique et solidaire. Quelques mots suffisent….

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/decret-relatif-a-l-experimentation-prevue-a-l-a1891.html?id_rubrique=1&debut_forums=20#pagination_forums

Ps: merci de transmettre ce message à vos adhérents

Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

http://environnementdurable.net

contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08


« UN PAYSAGE ÉOLIEN ? UNE DUPERIE INDÉFENDABLE… »

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès à deux articles de la revue « Sites et Monuments » qui traitent de l’éolien :

– « Un paysage éolien ? Une duperie indéfendable » de Philippe PEYROCHE

– « État et perspectives de l’éolien en Haute Marne » de Jean-Louis REMOUIT

Articles très instructifs…et qui pourront nous aider dans notre combat !…

Bonne lecture.

 

Voici le lien :

Sites et Monuments-dossier éolien

 

ÉCOLO-BUSINESS QUAND TU NOUS TIENS !!!…

Un article venant de « Boulevard Voltaire » du 20-11-2018.

Bonne lecture.

Les taxes sur l’essence financent les méga-profits des consortiums éoliens !

L’actuelle révolte des gilets jaunes est le révélateur du fossé qui s’agrandit entre la France périphérique et celle des beaux quartiers « écolo-bobo » de Paris et de la région parisienne.

Elle met aussi en relief l’énorme scandale du racket que le gouvernement met en œuvre en prenant toujours plus d’argent au peuple de France pour alimenter les énormes bénéfices des entreprises qui profitent des subventions de l’État dans le cadre de la transition énergétique.

Ce n’est pas un hasard si c’est François de Rugy qui a été chargé de répondre au mouvement des gilets jaunes par un méprisant « en matière de fiscalité écologique, nous poursuivrons la trajectoire prévue ».

L’écolo-business est au cœur de cette crise fiscale et politique.

Car derrière cette pseudo-transition énergétique, le gouvernement cache un énorme détournement de fonds prélevés sur les Français et redistribués aux différents consortiums industriels éoliens qui touchent une manne financière gigantesque au travers d’un tarif de rachat de l’électricité bien supérieur au tarif brut habituel de l’ordre de 55 euros le mégawattheure.

En effet, la France achète au travers d’EDF l’électricité éolienne au prix de 80 euros le mégawattheure pour l’éolien sur terre et 170 euros le mégawattheure (raccordement compris) pour les six seules centrales en mer.

La différence entre le prix habituel et les prix subventionnés mentionnés ci-dessus se monte à un total de 150 milliards d’euros rien que pour les projets déjà engagés pour les vingt ans à venir (sources : délibération Commission de régulation de l’énergie de juillet 2018 et rapport de la Cour des compte d’avril 2018).

Ce coût de 150 milliards d’euros est entièrement à la charge des consommateurs et des contribuables, sachant que l’État a, en plus, déjà une dette à l’égard d’EDF de neuf milliards d’euros à ce titre.

Or, la Commission de régulation de l’énergie nous dévoile, en juillet 2018, que c’est par la TICPE (la fameuse taxe sur l’essence qui augmente) que seront financés les tarifs subventionnés des promoteurs éoliens pour payer la dette que l’État a à l’égard d’EDF, mais également les 150 milliards d’euros de subventions déjà engagées. Sans compter que l’État veut multiplier par trois les éoliennes en France…

En bref, l’augmentation de la fameuse taxe sur l’essence TICPE payée par les citoyens sert à financer le surcoût du rachat de l’éolien au profit exclusif des actionnaires des consortiums industriels éoliens… qui sont, pour certains, sous contrôle chinois.

Les Français, en allant s’approvisionner en essence, contribuent donc à l’augmentation exponentielle des bénéfices déjà considérables des sociétés de production d’électricité d’origine éolienne avec la complicité active du gouvernement qui participe de ce véritable racket.

Dans cette mesure, si le gouvernement français ne stoppe pas sans délai cette politique éolienne débridée au travers de cette transition énergétique, nous allons assister, dans les mois qui viennent, à une explosion fiscale et à une augmentation déjà préparée de l’essence génératrices de mouvements populaires jusque-là inégalés et dont l’issue reste, à ce jour, inconnue.

——————————————————————————————–

Recoupons nos sources…voici un autre article qui vient d’ « Économie matin ».

Bonne lecture.

Les bénéfices des promoteurs éoliens financés par les taxes sur l’essence !

150 milliards d?euros

Les subventions consacrées au développement de l?éolien en France
s’élèvent à 150 milliards d?euros.

 

 

Cela fait des années que nous dénonçons dans ces colonnes la corruption et les réseaux financiers occultes qui accompagnent le développement de l’éolien en France. Il y a quelques mois nous avions d’ailleurs lancé l’alerte sur l’énorme racket que constituait le tarif de rachat de l’électricité off-shore fixé par le gouvernement à 220 euros le mégawattheure puis abaissé légèrement au mois de juin à 170 euros (raccordement inclus) soit trois fois le tarif habituel fixé en moyenne à 55 euros le mégawattheure.

Les subventions consacrées au développement de l’éolien en France sont de 150 milliards d’euros

L’éolien terrestre avec un tarif de rachat de 80 euros le mégawattheure est donc subventionné à hauteur de 25 euros et l’éolien en mer à hauteur de 115 euros le mégawattheure.

En prenant les chiffres de la cour des comptes (rapport d’avril 2018) et de la CRE commission de régulation de l’énergie (délibération de juillet 2017), la somme des subventions consacrées au développement de l’éolien en France se monte à ce jour aux alentours de 150 milliards d’euros.

Cette somme intègre les engagements en cours pour les 20 prochaines années pour les centrales éoliennes terrestres existantes et les six centrales éoliennes actuellement en projet au bord du littoral français et n’intègre pas le surcoût des éoliennes en projet que le gouvernement souhaite multiplier par trois.

Ces 150 milliards d’euros sur 20 ans correspondent à l’ensemble de la production électrique éolienne attendue sur cette période multiplié  par le surcoût du tarif habituel sachant que les promoteurs éolien sont déjà très rentables lorsqu’ils bénéficient du tarif spot de 55 euros le mégawatheure.

Si bien que les 150 milliards d’euros prévus en surplus du tarif habituel viennent gonfler de manière substantiel voir hors norme les marges réalisées par les promoteurs éoliens.

L’argent des Français vient remplir les poches des actionnaires des grands groupes internationaux

En bref l’ensemble de ces subventions vient augmenter d’autant plus les bénéfices des actionnaires des consortiums industriels éoliens qui sont parfois étrangers voir chinois.

Par ce transfert financier l’argent des Français vient par l’intermédiaire de l’Etat remplir les poches des actionnaires des grands groupes internationaux. A cet égard la CGT Energie a déjà lancé récemment l’alerte dans un film récent sur cet immense racket de l’argent des Français. (https://www.youtube.com/watch?v=8SPLVEuh_SE)

Il faut cependant noter que c’est la délibération de juillet 2018 de la CRE qui vient de préciser que ces subventions sont financées par la TICPE c’est-à-dire la taxe intérieure sur les produits énergétiques. Elle y précise également que la France doit déjà à ce jour et pour les seuls engagements passés 9 milliards d’euros à EDF au titre des tarifs de rachat subventionnés de l’éolien.

Or c’est justement cette taxe (TIPCE) qui fait l’objet d’augmentation successive prévues par le gouvernement (https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fiscalite-des-energies) dont une est prévue en janvier 2019 qui est au cœur de la contestation populaire des gilets jaunes.

Car cette taxe dite écologique sert à alimenter un fond qui finance le surplus d’achat de courant par EDF c’est-à-dire les 9 milliards qu’EDF dispose de créance vis-à-vis de l’Etat mais également les futurs 150 milliards d’euros d’engagements pour les 20 prochaines années de rachat de l’électricité au prix subventionné.

Dès-lors de manière mécanique, plus la France développera sa politique en matière d’éoliennes plus elle sera dans l’obligation d’augmenter cette taxe dite écologique accentuant d’autant plus la colère populaire à chaque augmentation.

Le pire dans cette affaire, c’est que le prélèvement financier ne sert en rien à financer de la recherche et développement dans des énergies vraiment renouvelables mais à augmenter encore et encore plus les bénéfices des industrielles éoliens.

La transition écologique que nous vendent nos gouvernants n’est qu’un leurre et ne sert qu’à remplir les poches des consortiums financiers du vent financé par l’argent des Français.

L’éolien n’est en fait qu’un immense racket et quand les Français le découvriront, ils seront très très en colère !

La révolte gronde gronde gronde…

Compte rendu de la Conférence du 10 novembre à Miallet sur le thème « QUELLES ÉNERGIES RENOUVELABLES POUR NOS TERRITOIRES ? « 

La conférence intitulée « Quelles énergies renouvelables pour nos territoires ? «  s’est tenue le 10 novembre 2018 à la Salle des Fêtes de Miallet.

Elle a été animée par deux conférenciers :

Serge BLANC, Ingénieur spécialisé en efficacité énergétique

Alain DE LA VILLE, Architecte spécialisé en patrimoine et paysages

Elle avait pour but principal d’informer sur les différentes énergies renouvelables possibles pour nos territoires (Dordogne, PNR Périgord Limousin, Charente) sous deux angles principaux : celui de leur efficacité énergétique et celui de leur impact sur les paysages et le patrimoine.

 

Un peu plus de 90 personnes étaient présentes : une majorité de représentants et de membres d’associations (du collectif Forces Périgord, de l’association D-PAÏS 24, d’ associations de Charente – de Feuillade et de Souffrignac), des membres du Conseil de Développement Durable (CDD), des adhérents de VIAPL et leurs amis, des citoyens venus s’informer.

Bien que nous ayons invité tous les élus des communes du PNR Périgord Limousin, seuls sept d’entre eux, que nous remercions ici, sont venus assister à cette conférence.

 

Pour résumer cette conférence en quelques mots, je dirai qu’elle a permis aux participants de se rendre compte qu’il n‘y a pas de solutions parfaites…toutes les énergies, renouvelables ou pas, ont des avantages et des inconvénients…

Cela dit, pour choisir celles qui sont le plus adaptées à nos territoires, la solution qui consiste à prendre en compte différents critères de choix (efficience énergétique, impact sur les paysages, le patrimoine, la biodiversité, l’économie locale, le tourisme, etc.) et l’avis de la population (après information, par des consultations, un référendum citoyen, etc.) est vraiment la plus souhaitable.

 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès au compte rendu de cette conférence :

Compte Rendu de la Conférence du 10 novembre 2018 sur les énergies renouvelables

 

Je vous conseille, pour ma part, le chapitre sur le réseau électrique interconnecté EDF et celui sur l’énergie éolienne, qui permettent de comprendre pourquoi il sera impossible de passer à 40% d’énergies renouvelables uniquement avec des éoliennes.

Bonne lecture.

VIAPL