Loi 3DS… A utiliser d’urgence

Tout récemment, une nouvelle loi dite 3DS vient de sortir… 3DS pour Différenciation, Décentralisation, Déconcentration et simplification (auparavant, « 4D » pour décomplexification). En théorie, elle a pour ambition de répondre aux attentes concrètes des élus locaux sur un certain nombre de sujets, en particulier sur des thèmes comme le logement, la transition écologique, la santé ou encore la mobilité.

La loi fait des propositions pour redonner un peu de pouvoir aux élus locaux pour gérer les projets éoliens. Sous la pression des lobbies éoliens très puissants, de nombreuses propositions en provenance notamment du sénat ont été retoquées. Nous regrettons en particulier le refus, une nouvelle fois, de l’augmentation de la distance de sécurité entre une éolienne et une habitation. D’une manière générale, il y a un certain consensus pour que cette distance soit proportionnelle à la hauteur, à raison de 10 fois la hauteur de l’édifice envisagé mais les lobbies résistent pied à pied avec la complicité de nombreux parlementaires contre cette mesure de bon sens.

Néanmoins, la loi 3DS offre aux collectivités locales la possibilité de définir dans les PLUI-H, voire les PCAET, les zones susceptibles d’accueillir des projets éoliens et par conséquent, celles qui ne le sont pas.

La collectivité devra justifier son choix, notamment aux yeux du juge et elle pourra piocher par exemple dans les situations suivantes :

  • La forte typicité du paysage en jeu
  • L’existence de points de vue depuis lesquels la perception de sites d’intérêt seraient altérés
  • L’intensité des visibilités ou covisibilités
  • Le risque de mitage des éléments d’anthropisation
  • La qualité d’un environnement rural préservé ou pittoresque
  • Les risques d’encerclement ou de saturation compte tenu de la présence d’un motif éolien préexistant dans le secteur considéré ; etc.

Tous les élus du parc naturel régional devrait se pencher sur la question et intégrer rapidement cette nouvelle dimension dans les PLUI-H en cours ou déjà réalisés.

Vous trouverez plus d’informations dans l’article ci-dessous :

https://www.village-justice.com/articles/loi-3ds-developpement-eolien-donne-enfin-parole-aux-maires,41786.html

VIAPL est solidaire avec Champagnac-et-Fontaine

Le monde ne serait-il pas en train de tourner à l’envers ?

A quelques kilomètres du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin, la commune de Champagnac-et-Fontaine se bat courageusement contre un projet éolien qui menace le village. Après avoir tenté tous les recours judiciaires, le valeureux édile en charge de la commune tente de convaincre la société Hanwha qui porte le projet de bien vouloir abandonner son action.

Problème… la société est coréenne… Attirés par les généreuses subventions que l’état octroie, nos petits villages sont devenus la proie des groupes industriels étrangers puissants. Notre industrie nationale est termes d’énergies renouvelables est exsangue et notre destin repose désormais sur des gens qui, à notre avis, sont bien incapables de placer le Périgord sur une carte géographique. Le groupe Hanwha est tentaculaire et a construit sa fortune en vendant des explosifs. Il chercher à se diversifier en investissant massivement dans le secteur de l’énergie… Pas sûr que son président prenne le temps d’écouter les habitants de Champagnac-de-Fontaine…

La finance passe avant le cadre de vie des habitants avec la bénédiction des promoteurs éoliens, des bureaux d’étude et bien évidemment, d’une certain manière, avec le concours de nos dirigeants qui font le choix de sacrifier nos territoire ruraux.

Retrouvez tous les détails de cette affaire avec le reportage ci-dessous de France3-Région

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigueux/dans-le-perigord-la-commune-de-champagne-et-fontaine-ne-veut-pas-d-eolienne-sur-son-territoire-2450238.html

VIAPL