A quoi servent donc les énergies renouvelables ?

Une bonne question…et de bonnes réponses !…

Bonne lecture

À quoi servent donc les énergies renouvelables ?

« Arrêtez de gaspiller nos sous ! » s’égosillait un Gilet jaune. « À quoi ça sert de produire de l’électricité avec de ruineux panneaux solaires et des éoliennes ? »

En voilà une bonne question… que nos élus oublient de plus en plus de se poser : les énergies renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, à quoi ça sert ?

Énergies renouvelables

Par Michel Gay

Michel Gay

Citoyen ordinaire, abonné EDF et contribuable, Michel Gay a été pilote de chasse dans une vie antérieure.
Il est l’auteur du livre « Vive le nucléaire heureux » et anime le site Internet www.vive-le-nucleaire-heureux.com.
Il a reçu en décembre 2016 le prix Yves Chelet décerné par la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN / PACA).

Les énergies renouvelables serviraient-elles à :

Produire notre électricité ?

NON ! La France en produit suffisamment et elle exporte même ses nombreux excédents vers les pays voisins (plus de 2 milliards d’euros net en 2018).

Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?

NON ! La production française d’électricité n’émet pas de gaz à effet de serre (à 95 %, record des pays industrialisés). Il est difficile de faire mieux. Ses émissions moyennes de CO2 sont d’environ 50 g de CO2 par kWh, soit 10 fois moins que l’Allemagne. L’intermittence des renouvelables augmente ces émissions à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques à gaz et à charbon, comme en Allemagne.

Accroître la sécurité d’approvisionnement ?

NON ! Leur disponibilité aléatoire dépendant du vent et du soleil ne permet pas de compter sur les renouvelables car l’électricité n’est pas stockable à l’échelle d’un pays. Il faudrait donc en importer (d’où un gros problème si nos voisins sont dans la même situation météorologique ?).

Réduire le coût de l’électricité ?

NON ! Le courant (acheté prioritairement et obligatoirement aux producteurs) est payé deux à quatre fois plus cher que le mix EDF. Ce coût est compensé par une ponction appelée « contribution au service public de l’électricité » (CSPE) sur notre facture EDF. Ce prélèvement représentera près de 8 milliards d’euros cette année. Le cumul déjà prévu par la Cour des comptes atteindra 121 milliards d’euros (!).

Le prix de l’électricité et maintenant du carburant explose au détriment du pouvoir d’achat des Français et de l’industrie nationale. Seuls quelques affairistes profitent de ce système immoral.

Produire une électricité de proximité ?

NON ! Des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires ainsi que 4 000 km de lignes à haute tension sont nécessaires pour renforcer le réseau. Ce dernier doit accueillir des dizaines de milliers de points de production aléatoire par bouffées qui le déséquilibrent avec des risques grandissants de black-out.

Le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques serait-il :

Bon pour notre balance des paiements ?

NON ! Et c’est même catastrophique. La quasi-totalité du matériel est importée, principalement d’Allemagne, du Danemark, et de Chine.

Bon pour l’environnement et la planète ?

NON ! Des milliers de socles de béton armé pesant chacun 1 500 tonnes sont enterrés à perpétuité dans nos champs sous les éoliennes. Les parcs naturels, les forêts, les zones protégées et les lieux de mémoire sont violés. La faune aviaire (aigles, buses,…) est hachée par les pales tournant jusqu’à plus 300 km/h, entraînant une atteinte catastrophique à la biodiversité.

Les paysages sont dégradés et des moins-values allant jusqu’à 40 % sont estimées pour les maisons individuelles dans un rayon de plusieurs kilomètres.

Et qui recyclera les futures montagnes de déchets des éoliennes et des panneaux photovoltaïques ?

Les promoteurs cachent le coût du démantèlement futur des éoliennes. Provisionné officiellement à 50 000 euros par éolienne, ce coût est en réalité de plus de 400 000 euros. En cas de défaillance (probable) de l’exploitant, le propriétaire du terrain devra payer la différence, soit plus que le revenu engrangé pendant les 20 ans de son bail. À défaut, ce sera la collectivité (commune ou communauté de communes) qui paiera (donc encore le contribuable). Mais le socle, lui, restera à perpétuité.

Bon pour l’emploi ?

NON ! Les panneaux photovoltaïques sont fabriqués en Chine et les éoliennes à l’étranger. La main d’œuvre, généralement importée car moins chère, se déplace au gré des chantiers de montage. Même les centres de contrôle des éoliennes en France sont souvent situés en Allemagne, voire au Canada.

Au contraire, le renchérissement du coût de l’électricité par les énergies renouvelables détruit de l’emploi dans l’industrie en France et appauvrit les ménages.

Pourquoi donc attribuer des subventions si, comme l’affirment leurs promoteurs, cette électricité est moins chère que les autres moyens de production ? Le vent et le soleil seraient même gratuits… mais pas l’électricité produite qui n’est pas compétitive !

Bon pour la santé ?

NON ! Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine sur la santé et sur les gênes occasionnées par les éoliennes dans ses rapports du 1er juillet 2003, du 14 mars 2006 et du 9 mai 2017. Cette Académie recommande notamment de ne pas installer d’éolienne à moins de 1 500 m des habitations et de diminuer sensiblement le bruit.

Mais qui s’en rappelle et, surtout, qui s’en soucie ?

Bon pour le tourisme ?

NON ! Les touristes désertent les zones décorées d’éoliennes. Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » pour le Mont-Saint-Michel a fait reculer le lobby éolien.

Mais alors, à quoi ça sert ?

Ça sert à enrichir un écolo business grâce aux subventions publiques particu-lièrement rémunératrices financées par les consommateurs d’électricité. Des ONG, des groupes de pression et des partis verts bien introduits dans les médias veulent faire croire depuis plus de 15 ans que seuls le vent et le soleil produiraient une électricité propre, soi-disant verte, alors que cette électricité est polluante et intermittente. Des affairistes privés et parfois occultes dissimulent les vastes problèmes à venir sous couvert d’écologie.

Ça sert à faire croire que les énergies renouvelables seraient complémentaires du nucléaire ou bien, encore plus aberrant, qu’elles pourraient le remplacer. Nous serions « en retard sur l’Allemagne » alors que la France a débuté sa transition énergétique il y a 40 ans avec le développement de l’énergie nucléaire qui n’émet ni particules ni gaz à effet de serre, et dont la gestion des déchets ne pose plus de problèmes techniques.

Les énergies renouvelables ne servent donc… à rien, sinon à ruiner le performant système électrique actuel et les Français. Et c’est peut-être un objectif pour certains décroissants.

Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, notamment, sont censés apporter une solution pour réussir la transition énergétique dont l’objectif affiché est de diminuer la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre.

En réalité, ces sources intermittentes d’énergies sont nuisibles pour les Français et représentent (hors hydraulique) une épouvantable erreur stratégique qui prospère sur des mensonges pour faire croire à la nécessité de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables.

Même Loïk Le Floch Prigent (l’ancien président de la SNCF et ancien PDG d’Elf) le déclare :

« On ne réduira pas le poids du nucléaire uniquement avec des énergies renouvelables, ça ne marchera pas. (…) Il faudra remplacer des installations amorties par de nouveaux investissements en augmentant la part du gaz ! Avons-nous les moyens de gaspiller notre argent ? ». (Magazine Causeur n°66 de mars 2019).

Les ruineuses énergies renouvelables constituent un prétexte mensonger pour détruire le nucléaire. La collectivité aurait pu gagner une centaine de milliards d’euros si elle ne les avait pas installées, et la planète ne s’en porterait pas plus mal, et même mieux !

À croire que pour vivre heureux, il faudrait ponctionner toujours plus de taxes et d’impôts sur les citoyens (tondre les moutons) pour enrichir quelques profiteurs qui surfent sur une vague verte illusoire.

De plus, le gouvernement va devoir entériner au printemps prochain la hausse du tarif réglementé du gaz reportée depuis janvier 2019 pour cause de Gilets jaunes, et évaluée à 5,9 % par la CRE.

Vivons heureux, vivons taxés !

La raison l’emportera-t-elle enfin bientôt ? Article de Contrepoints — 20 mars 2019

VIAPL